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Rémunération : la frontière s’estompe entre salaire et prime de partage de la valeur

Une étude menée par France Stratégie révèle comment les dispositifs de partage de la valeur deviennent progressivement des outils de substitution aux augmentations salariales. Une tendance qui s'est particulièrement accentuée depuis 2022, dans un contexte d'inflation et d'incertitude économique.

Pour beaucoup de praticiens des ressources humaines, c'est désormais "une vue de l'esprit". Le principe selon lequel les mécanismes de partage de la valeur ne doivent jamais se substituer au salaire, élément central de la rémunération du travail, semble de plus en plus malmené dans les entreprises françaises. C'est ce que révèle, le 5 mars, une étude de terrain menée par le cabinet Plein Sens pour le compte de France Stratégie, et réalisée dans le cadre des travaux menés par le comité de suivi et d’évaluation de la loi Pacte de 2019.

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Retraites : la CGT demande à François Bayrou de clarifier l'objectif de la concertation

Dans un courrier adressé le 7 mars à François Bayrou, Sophie Binet, la secrétaire générale de la CGT, demande au Premier ministre "quatre éclaircissements majeurs" au sujet de la concertation lancée le 27 février sur les retraites. Elle veut tout d’abord des précisions sur l’objectif de ces discussions, en rappelant à François Bayrou que la lettre de mission demandait de "rétablir l'équilibre financier des retraites à horizon 2030", alors que "l'objectif initial était de financer l'abrogation de la réforme pour qu'elle soit neutre pour les finances publiques".

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La pérennisation du télétravail, une exception devenue une exigence pour les cadres

La page des confinements et des couvre-feux de la crise sanitaire est tournée, mais cinq ans après l’épidémie de Covid (et du variant Omicron), les habitudes sont bien ancrées : le télétravail s'est durablement installé dans le paysage professionnel, selon une étude de l’Apec publiée hier. Deux tiers des cadres du secteur privé télétravaillent désormais au moins une fois par semaine, soit quatre points de plus qu’en 2021 et la quasi-totalité des cadres et managers (95 %) se disent favorables au télétravail. Surtout, 82 % d’entre eux sont opposés à sa suppression.

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Absentéisme : l'inquiétante progression des arrêts maladie liés aux troubles psychologiques chez les moins de 40 ans

Une enquête d’Axa met en lumière une forte "dérive" de l’absentéisme en France qui a enregistré une hausse de 41 % par rapport à 2019. Un arrêt de longue durée sur deux pour troubles psychologiques concerne une personne de moins de 40 ans. Un sujet d'inquiétude pour le gouvernement et les entreprises.

"Ce qui était anormal hier est devenu la réalité d’aujourd’hui". Diane Milleron-Deperrois, directrice générale Axa santé & collectivités, a souligné, le 6 mars, lors d’une conférence de presse, l’envolée du taux d’absentéisme dans les entreprises françaises. Au cours des cinq dernières années, il a enregistré une hausse de 41 % par rapport à 2019, dernière année de référence avant la crise sanitaire, selon le Datascope 2025 d’Axa France.

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Cegos publie un guide méthodologique sur le déploiement de l'IA dans les entreprises

Le groupe Cegos publie une guide méthodologique pour accompagner les entreprises dans le déploiement de l’intelligence artificielle générative dans les entreprises. Il propose une approche progressive qui suppose d’établir un diagnostic des besoins, puis une phase d’acculturation, avant un déploiement centré sur les processus métiers ainsi qu’un renforcement des compétences cognitives de l’ensemble des collaborateurs pour sécuriser les usages.

En fonction de critères et d’exemples ou de cas d’usages, ce modèle définit quatre profils correspondant à quatre niveaux de maturité.

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Contrats courts : le bonus-malus a joué un rôle "limité", selon l'Unédic

Promesse de campagne d'Emmanuel Macron en 2017, le bonus-malus, mis en place en 2019, consiste à moduler la contribution patronale d'assurance chômage (entre 3 % et 5,05 %) en fonction de l'usage des contrats courts ; le taux standard étant de 4,05 % (4 % au 1er mai 2025).

Ce dispositif s'applique à sept secteurs d'activité. Un peu moins de 30 000 entreprises, soit environ 15 % des entreprises françaises de 11 salariés ou plus, sont actuellement concernées.

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Inégalités femmes hommes au travail : les six raisons du malaise

Syndicats et patronat ont débattu d'égalité professionnelle, le 7 mars, lors d’une table ronde organisée par le ministère du travail. Certaines réalités sont crûment apparues. Six raisons du malaise qui s'installe années après années autour des inégalités dont souffrent les femmes peuvent être identifiées.

Faut-il se satisfaire des progrès réalisés quand ils sont minimes ? La question s'est posée, vendredi 7 mars, quand Pierre Ramain, Directeur général du travail, a présenté les résultats de l'Index d'égalité professionnelle. En 2024, la note moyenne des entreprises était de 88 sur 100. En 2025, elle n'a augmenté que de 0,5 point, à 88,5. Certes, elle n'était que de 85 en 2021.

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Annaëlle Caroff, DRH de la Chambre des métiers de l’artisanat de Nouvelle-Calédonie, lauréate du "Grand Prix" de l’ANDRH

L’ANDRH a remis, le 6 mars, cinq récompenses, à l’occasion de la troisième édition du Grand prix RH, destiné à récompenser les meilleures pratiques RH responsables de l’année. Annaëlle Caroff, DRH de la Chambre des métiers de l’artisanat de Nouvelle-Calédonie, a reçu le "Grand prix" pour la mise en place d’une cellule de soutien psychologique en réponse aux évènements du 13 mai 2024 en Nouvelle-Calédonie.

Chronique

Le rôle essentiel du DRH en période de restructuration : entre gestion de crise et diplomatie

Dans cette nouvelle chronique, Geoffrey Fournier, président du cabinet conseil Victoriam RH, revient sur le rôle crucial du DRH en période de restructuration. Parmi les axes de travail, la communication, l’accompagnement des salariés concernés, les négociations sociales et la remotivation des "survivants"… Des incontournables pour garder le cap et le moral.

Ah, la restructuration ! Ce mot qui fait frémir les salariés autant que les DRH. Pour certains, c'est une opportunité de rebond, pour d'autres, une annonce de tempête imminente. Et au milieu de tout cela, il y a le directeur des ressources humaines, ce funambule des équilibres organisationnels, tentant d’orchestrer un ballet où personne ne veut vraiment danser.

Voyons donc avec pragmatisme comment le DRH navigue cette mer agitée.

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Avantage en nature véhicule : les précisions de l’administration

Un arrêté du 25 février 2025 modifie les règles d'évaluation forfaitaire de l'avantage en nature véhicule à partir du 1er février 2025. Il prolonge également jusqu'au 31 décembre 2027 les règles de faveur concernant les véhicules électriques.