ActuEL RH

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Le salaire médian des cadres s’établit à 52 720 euros en 2024

Selon la 22ème édition du baromètre Expectra, publiée le 4 septembre, le salaire des cadres progresse de 4 % en 2024, s'inscrivant dans la même dynamique que 2023 (+4,1 %), L’analyse globale des salaires des cols blancs et des ETAM (employés, techniciens et agents de maîtrise) indique une évolution de +3,7 % en un an, soit une hausse de +14,6 % en cinq ans. Le salaire médian des cadres s’établit à 52 720 euros en 2024.

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La procédure de licenciement dans une filiale peut-elle être menée par le RH ou le dirigeant de la société mère ?

Chaque semaine, L'appel expert, service de renseignement juridique par téléphone du groupe Lefebvre Sarrut, répond à une question pratique que se posent les services RH.

Pour commencer, le code du travail et la jurisprudence détaillent-ils précisément qui est habilité ou non à mener une procédure de licenciement ?

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Les salaires 2024 de la fonction RH font grise mine

Selon le Guide des salaires 2024-2025, seul l’assistant RH/paie tire ses épingles du jeu cette année. Grands perdants, le DRH et le responsable recrutement accusent le choc avec une chute respective de 9 % et de 6 %. Entre ces positions, les autres métiers stagnent.

Les rémunérations de la fonction RH ne sont pas à la fête cette année : hormis les assistants ressources humaines dont le salaire global progresse de 7 %, passant de 35 710 euros en médiane en 2023 à 38 300 euros en 2024, les autres métiers accusent le choc.

Tels sont quelques-uns des enseignements révélés par le Guide des salaires 2024 (édité par les éditions du groupe Lefebvre-Dalloz) qui recueille les données des rémunérations effectivement pratiquées dans 121 fonctions (de 42 900 salariés, collectées entre janvier et mars 2024).

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Absentéisme : les troubles psychologiques restent la première cause des arrêts de longue durée

Si le taux d'absentéisme des salariés du secteur privé est en repli, passant de 5,4 % en 2022 à 4,8 % l’an passé, il n’a pas encore retrouvé son niveau d’avant la crise sanitaire, selon le baromètre WTW, publié ce matin. Et la part des arrêts de travail longs progresse.

Pressentie en 2022, la tendance se confirme en 2023 : le taux d’absentéisme reflue dans les entreprises d’après le baromètre de WTW France (Willis Towers Watson), dévoilé ce matin et réalisé à partir d’une base de données de quelque 420 000 salariés.

Ce taux mesure le nombre de jours d’absence rapporté au nombre total de jours travaillés : il s’élevait à 5, 4 % en 2022 et est retombé à 4,8 % l’an dernier.

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Quand la chute de skate-board ou de patins à glace pendant une mission est un accident du travail

L’accident survenu au salarié pendant qu’il est en mission est un accident du travail, qu’il intervienne à l’occasion d’un acte professionnel ou de la vie courante, sauf si l’employeur ou la caisse démontre que le salarié avait interrompu sa mission pour un motif personnel. Deux affaires récentes, l’une relative à une chute de skate-board, l’autre de patin à glace, viennent illustrer ce principe.

Selon une jurisprudence constante, l’accident survenu au salarié pendant qu’il est en mission est présumé être un accident du travail, peu important qu’il survienne à l’occasion d’un acte professionnel ou de la vie courante.

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Qualiopi : mise à jour de la liste des organismes certificateurs

Afin d’obtenir la certification Qualiopi, les prestataires d’actions concourant au développement des compétences dont les organismes de formation doivent choisir un organisme certificateur figurant sur la liste établie par le ministère du travail.

Rappelons que la certification Qualiopi est obligatoire pour les prestataires souhaitant bénéficier des fonds publics ou mutualisés de la formation professionnelle.

La certification Qualiopi peut également être délivrée par l’une des huit instances de labellisation reconnue par France compétences.

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Alternance : baisse des aides de l'Agefiph

Pour l’embauche d’une personne en situation de handicap en contrat de professionnalisation ou en contrat d’apprentissage, l’Agefiph verse une aide financière à l'employeur. 

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Plateforme SOLTéA : la seconde période de répartition débute le 7 septembre

Pour désigner les établissements bénéficiaires du solde de la taxe d'apprentissage, les employeurs peuvent se connecter à la plateforme SOLTéA jusqu'au 4 octobre 2024. De nouvelles fonctionnalités ont été mises en place notamment pour faciliter les démarches des entreprises multi-SIRET.

La campagne 2024 de répartition du solde de la taxe d’apprentissage via la plateforme SOLTéA a débuté pour les employeurs le 27 mai dernier. Cette campagne concerne le solde réglé au titre de l'année 2023.

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Managers et grandes entreprises, des bons élèves en matière de prévention des RPS ?

15 % des salariés sont en situation de détresse psychologique élevée et 30 % présentent des risques de burn-out selon le dernier sondage OpinionWay pour Empreinte Humaine. La situation n’est donc pas bonne mais, points positifs, elle est moins dégradée dans les grandes entreprises et les managers s’investissent de plus en plus dans la prévention.

Les résultats du 13ème baromètre sur l’état de santé psychologique des salariés français du cabinet Empreinte Humaine, en partenariat avec OpinionWay*, ont été présentés hier. Leur niveau de détresse semble stable voir en léger recul par rapport à octobre 2023 et "des avancées notables dans la détection des risques psychosociaux" sont saluées, avec des salariés et des managers qui se sentent plus outillés et sensibilisés.

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Apprentissage : comment font nos voisins européens ?

Gouvernance, financement et adaptabilité au marché du travail… La DG Trésor dresse, dans une étude publiée, fin juillet, les contours des systèmes d’apprentissage allemand, danois, néerlandais et suisse. Une source d’inspiration pour le ou la future locataire de la rue de Grenelle ?

Voilà une étude qui ne devrait pas laisser indifférent le ou la future ministre du travail. La DG Trésor a passé au crible les différents systèmes de financement de l’apprentissage de quatre pays européens, l’Allemagne, le Danemark, les Pays-Bas et la Suisse. Ils pourraient servir de modèle au système français mal en point. Car avec l’augmentation des effectifs (957 200 apprentis, fin juin 2024), le déficit se creuse : la dépense publique pour l’alternance représente 16 à 17 milliards d’euros en 2022.