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Les pistes du Sénat pour mieux optimiser le FNE-Formation

Dans un rapport publié le 16 juillet, les sénateurs demandent à l’Etat de maintenir a minima les crédits du FNE-Formation au niveau actuel tout en appelant les branches professionnelles à compléter les ressources financières du dispositif via leurs contributions conventionnelles. Ils demandent également un meilleur ciblage des formations et des publics soutenus.

Voilà un rapport qui ne devrait pas laisser indifférent le ou la nouvelle ministre du travail. Car le futur locataire de la rue de Grenelle devra statuer sur l’avenir du Fonds national emploi-formation (FNE-Formation).

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Une nouvelle convention collective pour les salariés des cabinets d'avocats

La nouvelle convention collective des cabinets d'avocats a été signée le 21 juin 2024. Elle est issue de la fusion des champs de la convention collective du personnel des Cabinets d’avocats (IDCC 1000) et de la convention collective des Cabinets d’avocats (avocats salariés - IDCC 1850). Pour rappel, le 27 juillet 2019, les partenaires sociaux avaient conclu un accord accord du 26 juillet 2019 actant le rapprochement de ces deux conventions collectives. Les deux branches se donnaient cinq ans pour négocier des dispositions communes.

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Partage de la valeur : un accord a minima dans les métiers de la transformation des grains

Les organisations patronales, l’Association nationale de la meunerie française (ANMF), le Comité français de la semoulerie industrielle (CFSI) et le Syndicat national des industriels de la nutrition animale (SNIA), ont signé, le 19 avril dernier, avec la FGA-CFDT, un accord inter-branches relatif au partage de la valeur ajoutée. L’objectif est "d'inciter les entreprises de la branche des métiers de la transformation des grains, notamment celles qui n'ont pas l'obligation légale de recourir à ces dispositifs, à s'en emparer".

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Paul Christophe : "Définissons d'abord un cadre pour trouver un terrain d'entente"

Comment le nouveau président de la commission des affaires sociales, Paul Christophe, voit-il son rôle et son travail parlementaire compte tenu de l'absence de majorité à l'Assemblée nationale ? Quels dossiers veut-il mettre en avant ? Que pense-t-il des projets avancés par la gauche et par le centre et la droite ? Nous l'avons rencontré mercredi 24 juillet à l'Assemblée. Interview.
L'Assemblée nationale n'a pas de majorité. Comment envisagez-vous la suite de vos travaux parlementaires ?
 
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"La création de services ressources humaines dans le monde sportif constituera l’un des chantiers les plus importants des 10 ans à venir"

Béatrice Barbusse, maître de conférences en sociologie à l’université Paris Est- Créteil et vice-présidente déléguée de la Fédération française de handball, revient sur les liens entre sport et entreprise en matière de management et de gestion des des RH. Et bat en brèche certaines idées reçues. Interview.

A quelques heures du coup d’envoi des JOP 2024, toutes les entreprises filent la métaphore sportive, en vantant les mérites de l’esprit d’équipe des athlètes. Les deux mondes ont-ils quelque chose à apprendre l’un de l’autre ?

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Stellantis : un nouvel accord de ruptures conventionnelles collectives prévoit 1 600 départs d’ici à août 2025

La direction du constructeur automobile et quatre des cinq organisations syndicales se sont prononcées en faveur d’un plan de ruptures conventionnelles collectives, en juin dernier. 1 600 salariés sont visés d’ici à août 2025. Parmi eux, 300 devraient être transférés vers la co-entreprise ACC dédiée à la fabrication de batteries électriques.

De nouvelles coupes claires dans les effectifs de Stellantis. Le groupe réactive un plan de ruptures conventionnelles collectives (RCC) visant 1 300 départs volontaires d’ici à août 2025 "auxquelles il conviendra d’ajouter 300 passerelles de reconversion énergétique". C’est le sens de l’accord relatif à la GEPP (gestion des emplois et des parcours professionnels) et aux RCC, conclu, le 11 juin, par la direction du constructeur automobile et les syndicats CFDT, CFE-CGC, CFTC et FO (à l’exception de la CGT). Il se substituera au texte du 21 mars 2021 et à son avenant du 27 juillet 2023.

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Les contributions à la formation et à l’alternance font leur entrée dans le Boss

Le Bulletin officiel de la sécurité sociale intègre une nouvelle rubrique relative aux contributions à la formation professionnelle et à l’apprentissage et un nouveau chapitre consacré à ces contributions dans la rubrique Effectif. Après consultation publique, ces contenus seront opposables à l’administration respectivement le 1er novembre 2024 et le 1er octobre 2024.

En juillet 2024, le Bulletin officiel de la sécurité sociale (Boss) s’enrichit de nouveaux contenus relatifs aux contributions à la formation professionnelle et à l’apprentissage, à savoir la contribution à la formation professionnelle (CFP), la taxe d’apprentissage (TA), la contribution supplémentaire à l’apprentissage (CSA) et la contribution au financement du compte personnel de formation des titulaires d’un contrat à durée déterminée (CPF-CDD) :

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Risque grave : les entretiens de l'expert avec des salariés ne requièrent pas l'accord de l'employeur

L'expert mandaté par le CSE en cas de risque grave constaté dans l'entreprise peut procéder si besoin à l'audition de salariés sans être soumis à l'autorisation de l'employeur, seul l'accord préalable des personnes concernées étant requis.

Dans un arrêt rendu le 28 juin 2023, la Cour de cassation a jugé que l’expert-comptable désigné par le CSE dans le cadre de la consultation récurrente du comité sur la politique sociale, les conditions de travail et l’emploi devait, pour auditionner des salariés dans le cadre de l’expertise, obtenir l’accord exprès non seulement des personnes concernées, mais aussi de l’employeur.

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Attention à la retenue sur salaire en cas de dépassement du crédit d’heures non justifié par le représentant du personnel !

Le délégué syndical qui ne justifie pas le dépassement de son crédit d’heures mensuel par des circonstances exceptionnelles s’expose à une retenue sur salaire correspondant à ce dépassement.

Tout commence dans cette affaire par une lettre de l’employeur, la société Schindler, rappelant à un délégué syndical CGT qu’il avait constaté un dépassement de son crédit d’heures légal. Une autre lettre, datée du 18 mai 2018, informe cette fois-ci l’intéressé "que, faute par lui de justifier les circonstances exceptionnelles autorisant ce dépassement", la société procéderait à des retenues sur salaires. Ce qui devait arriver finit par arriver, l’employeur opère une retenue sur salaire d’un montant de 1251,25 euros.

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Quand l’assistance d'un représentant syndical à un salarié tourne mal...

Infirmière dans un hôpital, une représentante syndicale assiste un agent, menacé d’une suspension, lors d’un entretien avec le directeur des ressources humaines. Mais l’entretien tourne mal. A plusieurs reprises, la représentante du personnel veut prendre des mains du DRH le récépissé de remise en mains propre de la décision de suspension de l’agent, afin de photographier le document. Mais le DRH s’y oppose. Avec assez de force apparemment puisque le service des urgences de l’hôpital constate une contusion à la main gauche de l’élue du personnel, celle-ci bénéficiant d’un arrêt de travail.