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Chez Kobaltt, le recrutement virtuel devient réalité

Certains secteurs peinent à recruter les candidats hautement qualifiés dont ils ont besoin. Se démarquer des autres recruteurs devient indispensable pour attirer les profils convoités. Kobaltt, entreprise de travail temporaire pour les ingénieurs et techniciens, a créé une agence de recrutement sur Second Life, espace virtuel accessible sur Internet.

Entre déposer une offre à l'ANPE et recruter sur Second Life, il y a un fossé que certaines entreprises n'hésitent plus à franchir. Kobaltt, sociéte de recrutement d'ingénieurs et de techniciens qualifiés en intérim et sous CDI dans les métiers de l'ingénierie  du BTP, des technologies industrielles et de l'informatique, a créé un espace virtuel de recrutement  sur Second Life et désigné un responsable e-recrutement. " C'est tout sauf un gadget ", assure Olivier Blinière, directeur général de Kobaltt.

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Le BTP affiche ses métiers

Les partenaires sociaux du BTP ouvrent un site Internet des métiers et des qualifications. L'outil a été développé dans le cadre de l'observatoire prospectif des métiers de la branche. Outre la présentation des métiers et des diplômes, il fournit aux entreprises des outils pour préparer l'entretien professionnel ou intégrer un jeune. Il sera lancé et présenté officiellement le 29 novembre.

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La plasturgie s'engage avec l'Afpa

Le 13 novembre, la fédération de la plasturgie a signé avec l'Afpa une convention nationale. La branche (4 000 entreprises, 151 000 salariés) s'engage pour 3 ans à favoriser l'accès à ses métiers à des demandeurs d'emploi, et notamment des jeunes, par le biais de formations qualifiantes et de parcours professionnalisant.

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Les CDI en légère décrue

Des CDI en baisse et des contrats précaires en augmentation, c'est ce que révèle l'enquête Emploi de l'Insee sur l'état du marché du travail en 2006. La part des CDI est ainsi passée de 77, 6 % en 2005 à 77, 1% en 2006. Les CDD et le travail intérimaire sont en légère augmentation, passant respectivement de 8,1 % à 8, 2 % et de 2,1 % à 2, 2% entre 2005 et 2006.

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L'individualisation des salaires doit être objective et contrôlable

La Cour de cassation vient de rappeler que, si l'octroi d'une gratification entrainant un traitement différencié entre des salariés placés dans une situation identique est possible, c'est à la double condition que l'ensemble de ces salariés puissent en bénéficier et que les règles permettant d'en déterminer les bénéficiaires soient préalablement définies et contrôlables.

A quelles conditions un employeur peut-il décider d'individualiser les rémunérations de salariés placés dans une situation identique ? C'est à cette question qu'a répondu la Cour de cassation le 26 octobre 2007 rappelant ainsi les grands principes en la matière.

La libre fixation des salaires est le principe. Cette liberté contractuelle est néanmoins encadrée par le principe « à travail égal salaire égal ».

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Inaptitude : la Cour tient compte des contraintes des PME

Un arrêt du 31 octobre tient compte de la faiblesse des effectifs d'une entreprise pour apprécier l'étendue de l'obligation de reclassement de l'employeur face à l'inaptitude d'un salarié.

Au fil de ses arrêts, la Cour de cassation a bâti une jurisprudence intransigeante à l'égard des entreprises qui prennent à la légère leur obligation de reclassement de leurs  salariés inaptes.

Rappelons le, même un avis d'inaptitude totale délivré par le médecin du travail ne dispense par l'employeur d'effectuer une recherche sérieuse pour tenter de reclasser l'intéressé. Une jurisprudence jugée jusqu'au boutiste par les employeurs.

Revue de presse

Le Medef promet des comptes transparents en 2008

Laurence Parisot l'a affirmé le 13 novembre, annonce Le Monde.fr : "les nouvelles normes de transparence financière s'appliqueront sur les comptes de l'année 2008 ".

 

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Les heures sup à 10 % survivent à la loi TEPA

Contrairement à une opinion répandue, certaines entreprises peuvent prétendre au bénéfice des exonérations prévues par la loi TEPA sans pour autant renoncer à appliquer un taux de majoration des heures supplémentaires inférieur à 25 %. Tout dépend de la convention collective de branche dont elles relèvent.

La loi TEPA (Travail, Emploi et Pouvoir d'Achat) met fin par anticipation au régime dérogatoire dont bénéficiaient les entreprises jusqu'à 20 salariés en matière d'heures supplémentaires.
Faut-il en déduire que dorénavant, toutes les heures supplémentaires devraient être majorées au moins à 25 % pour pouvoir bénéficier des exonérations prévues par la loi ?
Non. De nombreuses branches professionnelles ont instauré des taux de majoration conventionnels, différents du taux légal, dont l'application ne remet nullement en cause le bénéfice de la loi TEPA.

 

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Départ de l'entreprise : une nouvelle assiette pour les sommes versées aux non cadres

Les sommes versées à l'occasion du départ de l'entreprise, appelées aussi sommes isolées, n'ont pas le même régime pour les cadres ou les non cadres. Une circulaire Arrco Agirc du 7 novembre crée une nouvelle assiette de cotisations spécifiques pour les sommes versées aux non cadres. Elle s'appliquera en 2009. Le régime reste inchangé pour les cadres.

Les sommes versées exceptionnellement à l'occasion du départ d'une entreprise ou postérieurement sont traitées différemment par le régime de retraite complémentaire Arrco (non cadre) et Agirc (cadre).

Afin d'harmoniser les dispositifs, une assiette de cotisations spécifique pour les sommes versées aux non cadres à l'occasion du départ de l'entreprise est créée. Elle s'inspire de l'assiette existant pour les cadres.

Ce nouveau dispositif sera applicable à compter du 1er janvier 2009. Les entreprises cotiseront davantage qu'aujourd'hui.

 

Revue de presse

11e semaine de l'emploi des handicapés :tendre vers les 6% d'embauches

Du 12 au 18 novembre, se déroule la 11e semaine pour l'emploi des handicapés.

Le site de l'Express rappelle que le taux de chômage des personnes handicapées est deux fois supérieur aux personnes valides (20%).

D'où la raison de cette mobilisation nationale. Car rares sont les entreprises qui atteignent leur obligation légale d'emploi de 6% de personnes handicapées.