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A la une (brève)

Maladie du salarié : faute grave si absence de justification

En cas d'absence pour maladie, le salarié doit prévenir son employeur dans les 48 heures. Et ce, même si l'absence est une prolongation d'un arrêt maladie antérieur. Cette carence peut constituer une faute grave, décide la Cour de cassation le 25 octobre 2007. La salariée avait laissé passer 20 jours avant de prévenir son employeur malgré une mise en demeure de ce dernier.

Paroles de

" Ce MBA m'a aidée à élargir mon spectre professionnel "

Anne de Saint-Sernin est depuis octobre 2007 DRH de la Régie immobilière de la Ville de Paris (RIVP). Elle vient d'être diplômée de l'exécutive MBA du Celsa et de Paris Sorbonne. Cette formation lui a permis de réorienter sa carrière de DRH.

La première promotion de l'Executive MBA du Celsa et de Paris La Sorbonne vient d'être diplômée. 17 personnes ont achevé ce parcours de 18 mois (550 heures de formation) à raison de deux vendredi-samedi par mois. La deuxième promotion (14 personnes) est en cours de formation. Une troisième, en cours de sélection, doit démarrer en mars prochain.

 

Revue de presse

L'OIT fait vaciller le CNE

Le CNE est « retoqué » (La Tribune), « condamné », recalé » (Le Monde), « le coup de grâce » lui a été donné par l'OIT (Les Echos)…

Pas de doute. A la lecture de la presse, le CNE est vraiment dans une mauvaise passe dont il a peu de chances de sortir…

 

A la une

" Les entreprises doivent avoir un réel souci d'adaptation de leurs salariés "

Entretien, avec Joël Grangé, avocat associé et coordinateur du département social du cabinet Gide Loyrette Nouel. Il revient sur l'arrêt du 23 octobre qui crée une sanction spécifique distincte de la rupture du contrat pour l'entreprise qui n'adapte pas ses salariés.
Cet arrêt est-il une nouveauté ?

L'obligation d'adaptation des salariés à leur emploi est mise à la charge des entreprises depuis longtemps. La nouveauté réside dans le fait que la Cour de cassation considère que son non-respect occasionne pour le salarié un préjudice distinct de la rupture du contrat. C'est la première fois que la Cour pose ce principe. Le salarié pourra dorénavant obtenir à la fois des dommages intérêts pour rupture abusive et d'autres pour non-respect de l'obligation d'adaptation.

 

A la une (brève)

La Fnath dénonce une privatisation du contrôle médical

La Fédération nationale des accidentés du travail (Fnath) dénonce la disposition de l'article 66 du projet de loi de financement de la sécurité sociale. Elle permet au médecin diligenté par l'employeur de suspendre le versement des indemnités journalières versées à un salarié en arrêt de travail sans que le médecin du contrôle médical de la caisse soit obligé d'examiner le travailleur. Pour la Fnath,  "cette disposition s'apparente à une privatisation du contrôle médical de la sécurité sociale".

A la une (brève)

Cotisation Apec 2008

La contribution destinée à l'Apec s'élève à 19,97 € pour 2008 : 7,99 € à la charge du cadre (contre 7,72 € en 2007) et 11,98 € à la charge de l'employeur (contre 11,59 € en 2007). Elle sera prélevée sur le salaire de tous les cadres présents au 31 mars 2008.

Revue de presse

Jacques Attali propose un statut pour les "chercheurs d'emploi"

Si le chômage baisse (8,1 % pour le deuxième trimestre 2007 contre 8, 8 % en 2006 selon l'Insee), l'endiguer demeure une préoccupation majeure. Tandis que le gouvernement peaufine la fusion ANPE-Assedic, Jacques Attali propose un nouveau statut pour les personnes à la recherche d'un emploi.

A la une

Corruption, contrefaçon : la loi protège les salariés

Deux lois récemment adoptées protègent les salariés contre les actes délictueux commis par leur entreprise. L'une interdit toute sanction d'un salarié qui dénonce un fait de corruption ; l'autre décide qu'est injustifié le licenciement d'un salarié prononcé à la suite de la fermeture de l'entreprise pour contrefaçon.

Deux lois, sans rapport l'une avec l'autre, ont en commun de protéger les salariés contre les conséquences d'un délit commis par ou au sein de l'entreprise.

 

A la une (brève)

Une prime contractuelle maintenue malgré une nouvelle convention

Une prime prévue dans le contrat de travail, qui s'ajoute à la rémunération mensuelle de base, ne peut pas être supprimée du seul fait de l'entrée en vigueur d'une nouvelle convention collective qui ne la prévoit pas. La convention peut s'appliquer si elle prévoit un avantage ayant le même objet ou la même cause mais est plus favorable au salarié, rappelle la Cour de cassation.

A la une (brève)

L'Assemblée nationale réfléchit sur les exonérations sociales

Une mission d'information sur les exonérations de cotisations sociales est mise en place par les commissions des finances et des affaires sociales de l'Assemblée nationale. Elle devrait remettre son rapport d'ici à quelques mois. Rappelons que les "niches sociales" représentent une assiette de 30 à 35 milliards d'euros selon la Cour des comptes.