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Après cette limite, la candidature aux élections professionnelles risque de ne plus être valide !

Une candidature déposée quelques minutes à peine après l’heure limite de dépôt fixée par le protocole préélectoral, sans précision du collège et du scrutin concernés, est irrégulière. Autrement dit, le candidat doit veiller à ne pas dépasser la date et l’heure limites de dépôt des listes de candidats prévues par le protocole préélectoral.

L’affaire commence par la signature, le 17 octobre 2022, d’un protocole préélectoral prévoyant notamment que "la date limite de dépôt des candidatures était fixée pour le second tour de scrutin au mardi 22 novembre 2022 à 12 heures". Quelques jours après avoir été convoquée à un entretien préalable, une salariée informe l’employeur qu’elle se porte candidate pour le second tour, par lettre recommandée avec avis de réception du 22 novembre 2022.

L’intéressée, qui n’a pas été élue, est licenciée pour faute grave le 3 décembre suivant.

Mouvements

Paul Christophe (Horizons) est le nouveau président de la commission des affaires sociales de l'Assemblée nationale

Après la réélection, jeudi 18 juillet, de Yaël Braun-Pivet (Ensemble pour la République, ex-majorité présidentielle) à la présidence de l'Assemblée nationale avec 13 voix d'avance sur le communiste André Chassaigne (Nouveau Front populaire), les députés ont procédé vendredi 19 juillet à l'élection de leur bureau et samedi 20 juillet à la première réunion des commissions permanentes.

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Une union de syndicats peut désigner un délégué syndical, mais attention aux statuts !

Lorsqu'un syndicat et sa fédération désignent tous deux un délégué syndical, comment régler ce conflit ? Un arrêt de Cour de cassation du 10 juillet 2024 répond à cette question.

Les unions de syndicats sont des regroupements de syndicats professionnels primaires, qui peuvent s'effectuer sur plusieurs plans :

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RPS, RCC, co-emploi du salarié protégé : retour sur trois décisions du Conseil d'Etat

Le Conseil d'Etat vient de publier son "Petit Combarnous". Ce guide de la jurisprudence administrative revient sur une quarantaine de décisions rendues en 2023 avec, pour chacune d'entre elles, une courte analyse des apports juridiques de la solution, un lien vers la décision et des liens vers les sources juridiques.

Trois décisions concernant le travail et l'emploi sont évoquées (voir pages 49 à 53 de la pièce jointe). Elles traitent : 

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Défaillances d’entreprises : 64 000 emplois menacés, selon l’Observatoire de la BPCE

L’avenir économique s’assombrit pour les entreprises, selon les experts de l’Observatoire du groupe Banque populaire Caisses d’épargne (BPCE) : 16 405 défaillances ont été comptabilisées au deuxième trimestre 2024, soit une augmentation de 21 % par rapport à 2019, dernière année de référence avant la crise sanitaire, indique un communiqué. Au total, au cours des 12 derniers mois, 63 000 défaillances ont été répertoriés.

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Comités territoriaux pour l'emploi : une instruction apporte des précisions

Une instruction du 28 juin 2024 (en pièce jointe) détaille la mise en place des nouveaux comités territoriaux pour l’emploi au niveau régional, départemental et local : 

  • une première fiche concerne l'installation et le fonctionnement des comités territoriaux pour l'emploi ; 
  • une seconde fiche traite des missions des comités territoriaux pour l'emploi. 

Un décret et une annexe à l'instruction sont également attendus à l’automne 2024. 

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Bureaux d’études : revalorisation des salaires minimaux dans la branche

Les organisations patronales (fédérations Syntec et Cinov) ont signé, le 26 juin, avec la CFDT et la CFTC, un accord de revalorisation des salaires minimaux des salariés de la branche des bureaux d'études techniques, des cabinets d'ingénieurs-conseils et des sociétés de conseils (1 200 000 salariés).

Concrètement, les salaires minimaux sont relevés de 4,36 % pour les Etam ; de 2, 91 % pour les ingénieurs et cadres. Soit un coup de pouce "de 100 euros par mois pour les catégories 1 (Etam et cadres) et de 75 euros pour les catégories 2 et 3 (Etam et cadres)". 

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Apprentissage : 21 % de ruptures pour les contrats d'apprentissage signés en 2022

L'augmentation importante du nombre d'apprentis s'est accompagnée d'un nombre très significatif de ruptures de contrats, selon une étude de la Dares, publiée le 17 juillet. 21 % des contrats d’apprentissage commencés en 2022 sont rompus au cours de leurs neuf premiers mois d’exécution. Un taux plus élevé que ceux constatés pendant la crise sanitaire (17 % et 16 % pour les contrats commencés en 2019 et 2020) et avant la crise (19 % en 2017 et 2018).

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Les difficultés relationnelles ne constituent pas un motif disciplinaire de licenciement

Dans un arrêt d’espèce, la Cour de cassation juge que les difficultés relationnelles et de communication persistantes causant des dysfonctionnements professionnels et générant un climat de tension permanente ne constituent pas un motif disciplinaire de licenciement. Le licenciement repose en effet sur une mésentente non fautive.
Des difficultés relationnelles générant un climat de tension…

En l’espèce, un employeur reproche à un salarié, responsable validation interne, sa mésentente avec son entourage professionnel. Il le licencie pour cause réelle et sérieuse. Le salarié conteste le bien-fondé de son licenciement en justice et soutient que celui-ci repose sur un motif disciplinaire. Le cas échéant, l’employeur serait alors tenu par la procédure disciplinaire de licenciement.

La cour d’appel, comme la Cour de cassation, déboutent le salarié.

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Ecarts de salaires, attractivité, parentalité : les mesures du nouvel accord sur l'égalité professionnelle dans la métallurgie

Un nouvel accord relatif à l'égalité hommes femmes a été signé fin avril entre l'UIMM, la CFDT, la CFE-CGC et Force Ouvrière. Le précédent accord datant de 2014, de nombreuses mises à jour s'imposaient, notamment en raison des dispositions de la loi Rixain de 2021. L'ensemble du texte vise à renforcer l'attractivité des entreprises de la branche pour les femmes.

L'accord le mentionne lui-même : la métallurgie est considérée comme une branche "non mixte", les hommes composant 77 % des effectifs. La part de femmes plafonne à 31 % dans le secteur dénommé "autres activités", il est encore moindre dans le secteur des alliages et produits métalliques. Tellement faible que le texte se garde de mentionner le taux. Autre élément de diagnostic : les femmes sont majoritaires dans la catégorie des employées et des cadres. Enfin, "les femmes occupent plus souvent des postes d'un niveau de responsabilité inférieur à celui des hommes".