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Sabah Cerdan nommée DRH France de Crédit Agricole Personal Finance & Mobility

Sabah Cerdan est nommée à la tête de la direction des ressources humaines du Crédit Agricole Personal Finance & Mobility en France. Elle est rattachée à Etienne Epitalon, DRH de CA Personal Finance & Mobility Groupe. Elle intègre par ailleurs le comité exécutif de Sofinco.

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Le faible poids des avis de CSE dissuade les candidatures aux élections professionnelles

Les résultats du 7e baromètre du dialogue social que publie Syndex laissent peu de doutes : les difficultés persistent pour les représentants du personnel. Inquiets pour leur instance, ils souffrent toujours des défauts du CSE. Parmi les élus ne souhaitant pas se représenter aux prochaines élections, 44 % citent le manque de poids de l’avis comme principal motif.

Les chiffres restent stables d’une année à l’autre, les inconvénients du CSE et les difficultés des représentants du personnel persistent. Selon Jérôme Fourquet, directeur du département Opinion et stratégies d’entreprises de l’institut Ifop qui réalise ce baromètre, "la stabilité des indicateurs n’est pas une bonne nouvelle, les difficultés se reproduisent d’année en année". Pas d’accalmie donc pour les élus et délégués syndicaux. Quelques points positifs continuent cependant de remonter : l’image du CSE reste bonne pour 68 % des salariés.

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Fumer le narguilé pendant une croisière organisée par l'entreprise ne justifie pas un licenciement

Dans un arrêt du 22 janvier 2025, la Cour de cassation estime injustifié le licenciement d'une salariée qui avait fumé du narguilé dans sa cabine en présence d'une autre salariée enceinte au cours d'une croisière organisée par l'entreprise. Cela relevait de la vie privée de la salariée et n'avait créé aucun trouble objectif au sein de l'entreprise.

Une vendeuse participe à une croisière en Floride organisée par la société de téléphonie qui l'emploi, du 26 au 31 mars 2015, et ce afin de récompenser les salariés lauréats d'un concours interne à l'entreprise. A la suite d'un incident survenu lors de cette croisière, elle est rapatriée le 30 mars 2015 et licenciée le 29 avril suivant. Son employeur lui reproche d'avoir, au mépris des règles de sécurité applicables à bord du bateau, fumé le narguilé dans sa cabine, en présence d'une autre salariée de l'entreprise enceinte, et obstrué le détecteur de fumée.

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La valse-hésitation du Conseil d'Etat sur les arrêts de travail relatifs à un burn out

Dans une décision du 28 mai 2024, le Conseil d'Etat avait décidé que "la seule circonstance [qu'un médecin] ait fait état de ce qu'elle avait constaté l'existence d'un syndrome d'épuisement professionnel sans disposer de l'analyse des conditions de travail du salarié émanant notamment du médecin du travail ne saurait caractériser l'établissement d'un certificat tendancieux ou de complaisance au sens des dispositions de l'article R.

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Sport en entreprise : manque d'infrastructures ?

Dans le rapport d’avril 2024 des députés Karl Olive et Claudia Rouaux suite à leur mission flash sur le sport au travail, il est rappelé que seulement 18 % des entreprises offrent à leurs salariés la possibilité de pratiquer un sport et que seulement 13 % d’entre eux pratique une activité physique sur leur lieu de travail.

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Pour la Cour des comptes, le plan d’investissement dans les compétences a raté sa cible

La Cour des comptes vient de publier un rapport dénonçant la médiocrité des résultats obtenus par le plan d’investissement dans les compétences, lancé en 2018. La Cour déplore que le PIC soit devenu un énième plan pour l’emploi, à destination des publics éloignés de l’emploi, plutôt qu’un programme de formation visant tous les actifs.

Doté de "moyens massifs", 15 milliards d’euros, le plan d’investissement dans les compétences (PIC), imaginé en 2017 par l'économiste Jean Pisani-Ferry, et déployé entre 2018 et 2023, a-t-il tenu ses promesses ? La Cour des comptes a dressé, hier, à l’occasion de la publication de son rapport, un constat sans concession du dispositif.

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Succession de contrats de mission sans délai de carence : pas de requalification auprès de l’utilisateur

L’entreprise de travail temporaire qui conclut des contrats de mission successifs pour accroissement temporaire d’activité sans respect du délai de carence manque à ses obligations. Dès lors, la requalification des contrats en CDI doit être prononcée à son égard.

À l’issue d’un contrat précaire, il est interdit de conclure un nouveau contrat à durée déterminée (CDD) ou contrat de mission avant l’expiration d’un délai de carence (articles L.1244-3 et L.1251-36 du code du travail). En cas de non-respect de ce délai, la requalification des contrats précaires en contrat à durée indéterminée (CDI) est encourue. Le code du travail en écarte l’application dans certains cas limitativement énumérés (articles L.1244-4-1 et L.1251-37-1 du code du travail), parmi lesquels l’exécution de travaux urgents nécessités par des mesures de sécurité.

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Revalorisation du Smic au 1er novembre 2024 : 75 branches ont encore des minima inférieurs au Smic

La ministre du travail, Astrid Panosyan-Bouvet, a présidé hier une nouvelle réunion du comité de suivi de la négociation salariale de branche en présence des partenaires sociaux.

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Enquête 2025 sur la santé mentale au travail : une grande marge de progrès

La santé mentale des salariés français reste dégradée et une majorité d’entreprises ne se saisit pas encore de ce sujet, révèle le cabinet Qualisocial dans son baromètre 2025 publié jeudi 23 janvier 2025. Pourtant, la santé mentale dégradée a un impact négatif sur le travail. Les entreprises auraient donc intérêt à aller vers une prévention complète et un management de la QVCT.

Qu’est-ce qu’une entreprise peut espérer gagner en valeur ajoutée en travaillant sur la QVCT et sur la santé mentale des salariés ? Le cabinet Qualisocial a apporté jeudi 23 janvier 2025 des premiers éléments de réponse, lors de la présentation de son baromètre 2025 sur la santé mentale. 

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La Cour des comptes épingle l'Index égalité professionnelle

La Cour des comptes a publié hier un rapport sur "les inégalités entre les femmes et les hommes, de l'école au marché du travail".

Dans ce rapport, la Cour des comptes juge sévèrement l'Index égalité professionnelle. Elle y voit "un index de façade dont la logique de résultats n’est pas probante".