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Contrats d'apprentissage conclus depuis le 1er mars 2025 : les précisions du Boss

Le Bulletin officiel de la sécurité sociale répond aux questions soulevées par le nouveau régime social des apprentis issu de la loi de financement de la sécurité sociale pour 2025.

Pour les contrats d’apprentissage conclus depuis le 1er mars 2025, les rémunérations des apprentis sont assujetties à CSG et CRDS sur les sommes versées au-delà de 50 % du Smic. Par ailleurs, depuis la même date, les rémunérations des apprentis sont exonérées des cotisations sociales salariales dans la limite d’un plafond fixé à 50 % du Smic, contre 79 % auparavant.

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Augmenter le taux d'emploi et juguler la hausse des arrêts maladie : deux préoccupations au coeur de l'action gouvernementale

Le Premier ministre s'est exprimé hier matin devant un parterre de personnalités et la presse à l'issue du premier Comité d'alerte sur les finances publiques. Il a dévoilé les priorités du gouvernement et le calendrier pour faire face à la situation budgétaire de la France. L'occasion aussi pour la ministre du travail de fixer le cap en matière d'emploi.

Le Premier ministre a sonné le tocsin à l'issue du premier Comité d'alerte sur les finances publiques qui s'est tenu hier matin au ministère du travail, de la santé et des solidarités avenue Duquesne, comité auquel ce dernier n'a d'ailleurs pas participé. C'est devant un parterre de personnalités qui avaient été conviées pour participer au Comité que le Premier ministre a tenu une conférence de presse pour résumer les échanges qui ont eu lieu : ministres, parlementaires, numéros un des organisations syndicales et patronales.

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Une majorité de Français réclament toujours le retour à 62 ans

Commandé par la CGT, un sondage de l'Ifop publié hier fait état d'un rejet toujours majoritaire dans l'opinion de la réforme des retraites adoptée en 2023.

Selon cette enquête d'opinion (*), 68 % des Français se déclarent en faveur de l'organisation d'un référendum sur la réforme de 2023 et, si cette consultation était organisée, 65 % des votes exprimées seraient en faveur de l'abrogation de la réforme. 

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Des échanges informels pour remplacer un salarié ne constituent pas un acte supposant la volonté de mettre fin au contrat de travail

Dans un arrêt du 26 mars 2025, la Cour de cassation rappelle qu'aux termes de l'article L.1232-6 du code du travail, la rupture du contrat de travail, en l'absence de lettre de licenciement, ne peut résulter que d'un acte de l'employeur par lequel il manifeste au salarié ou publiquement sa volonté de mettre fin au contrat de travail.

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Apprentissage : les Acteurs de la Compétence s'inquiètent du rabotage de la prise en charge des formations à distance

Dans un communiqué publié lundi 14 avril 2025, les Acteurs de la Compétences, organisation professionnelle qui fédère et représente plus de 1 300 entreprises de formation et du développement des compétences, expriment "leur vive inquiétude" quant à la diminution des financements de l'apprentssage lorsqu'il est fait appel à des formation à distance.

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La Cour des comptes suggère de nouvelles économies sur les arrêts maladie

La Cour des comptes a publié hier une note visant à dégager de nouvelles sources d'économies pour l'assurance maladie. Sans surprise, les arrêts de travail sont une nouvelle fois dans le collimateur des magistrats financiers.

La Cour des comptes a publié hier une note de synthèse sur l'objectif national de dépenses d'assurance maladie (Ondam) afin de "maîtriser sa progression" tout "en veillant à la qualité des soins". Dans leur constat, les magistrats financiers pointent les indemnités journalières de sécurité sociale comme l'une des sources de la forte progression de l'Ondam.

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L’U2P appelle à lancer une concertation paritaire sur la réforme du financement de la protection sociale

Dans un communiqué publié jeudi 10 avril 2025, l'Union des entreprises de proximité (U2P) appelle à engager "une véritable concertation paritaire dédiée à la réforme du financement de la protection sociale".

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Le versement de la prime d'ancienneté peut-il être supprimé du fait de l'absence du salarié ?

Quand une clause conventionnelle précise que la prime d'ancienneté s'ajoute au salaire réel, cette dernière n'est pas due en cas d'absence non rémunérée. La Cour de cassation confirmant une jurisprudence antérieure, souligne l'importance des termes de la convention collective en vigueur.

Aucune disposition légale n'oblige l'employeur à accorder une prime en raison de l'ancienneté des salariés. La prime d'ancienneté résulte en général des conventions et accords collectifs de travail, le plus souvent de branche.

Les modes de calcul et de versement de la prime d’ancienneté variant sensiblement d’une convention collective à une autre, la question de savoir si cette prime reste due ou non en cas d’absence du salarié dépend souvent de l’interprétation à donner aux dispositions conventionnelles concernées.

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Salarié protégé : un accord de performance collective ne permet pas d'éluder un licenciement économique

Un accord de performance collective ne peut pas avoir pour objet ou pour effet de réduire les effectifs. Le refus d'un salarié protégé de se voir appliquer un tel accord ne peut pas justifier une autorisation de licenciement pour motif spécifique.

Le licenciement d'un salarié protégé résultant de son refus de se voir appliquer un accord de performance collective (APC) est, comme tout licenciement, subordonné à l'autorisation préalable de l'inspecteur du travail. La cour administrative d’appel de Versailles vient de rendre une décision intéressante sur l’étendue du contrôle de l’inspecteur du travail saisi d’une telle demande.

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Le salarié protégé peut-il refuser l'application d'un accord de performance collective incompatible avec son état de santé ?

L'état de santé du salarié protégé et les éventuelles restrictions d'aptitude formulées par le médecin du travail ne légitiment pas, par eux-mêmes, le refus de l'intéressé de se voir appliquer un accord de performance collective. Mais si le salarié est déclaré inapte et n'est pas reclassé, seul ce motif peut justifier son licenciement.

Comment s’articulent l’obligation pour l’employeur de prendre soin de la santé et de la sécurité des salariés, les préconisations formulées par le médecin du travail sur l’aptitude d’un salarié à son poste et la modification du contrat de travail de ce dernier en application d’un accord de performance collective (APC) ?

C’est la première fois, à notre connaissance, que le Conseil d’Etat se prononce sur cette question délicate, à propos de la situation d’un salarié protégé.