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Reclassement du salarié inapte : charge de la preuve de l'existence d'un groupe

En cas de contestation sur l'existence ou le périmètre du groupe de reclassement, c'est aux juges du fond de former leur conviction au vu de l'ensemble des éléments qui leur sont soumis par l'employeur et le salarié.

Lorsqu'un salarié est déclaré inapte, sauf cas de dispense légale de reclassement, l'employeur doit rechercher un autre emploi au sein de l'entreprise ou des entreprises du groupe auquel elle appartient le cas échéant, situées sur le territoire national et dont l'organisation, les activités ou le lieu d'exploitation assurent la permutation de tout ou partie du personnel (articles L. 1226-2 et L.

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Pas d'indemnité de préavis pour le salarié qui a refusé un changement de ses conditions de travail

Le salarié qui refuse un simple changement de ses conditions de travail peut être licencié pour faute. Dans ce cas, l'employeur peut exiger que le préavis, s'il est dû, soit exécuté aux nouvelles conditions de travail. Le salarié qui refuse perd tout droit à l'indemnité de préavis.

Un salarié exerce les fonctions de médecin psychiatre pour une association au sein d'une de ses antennes située dans le département des Hauts-de-Seine. A la suite d'une réorganisation fonctionnelle de l'association, le salarié est informé en début d'année que son lieu de travail sera partagé, à compter du mois de décembre suivant, entre deux localités, situées dans le même département et distantes de 17 kms, son temps de travail et sa rémunération demeurant inchangés.

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En cas d'inapplication d'un accord collectif, un syndicat ne peut pas réclamer en justice la régularisation de la situation individuelle des salariés

Dans deux arrêts du 6 novembre 2024, la Cour de cassation confirme sa position prise en 2023. L'action d'un syndicat tendant à ce qu'il soit ordonné à l'employeur qui n'a pas respecté un accord collectif de régulariser la situation individuelle des salariés est irrecevable, l'intérêt collectif d'une telle action n'étant pas caractérisé.

Sur le fondement de l'article L. 2132-3 du Code du travail, les syndicats professionnels peuvent devant toutes les juridictions exercer tous les droits réservés à la partie civile concernant les faits portant un préjudice direct ou indirect à l'intérêt collectif de la profession qu'ils représentent.

Cette notion d'intérêt collectif est entendue largement par la jurisprudence.

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Pas d'augmentation en 2025 de la gratification des stagiaires

Si la durée d’un stage au sein d’une même entreprise excède deux mois consécutifs ou non au cours d’une même année scolaire ou universitaire, le stagiaire perçoit une gratification. En l’absence de convention de branche ou d’accord professionnel étendu plus favorable, le montant minimum de cette gratification est égal à 15% du plafond horaire de la sécurité sociale.

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Les critères du coemploi sont les mêmes que les sociétés fassent ou non partie du même groupe

Une société peut être qualifiée de coemployeur des salariés d'une autre société avec laquelle elle a noué des relations commerciales si elle fait preuve d'une immixtion permanente dans la gestion économique et sociale de cette dernière la privant de son autonomie d'action.

La notion de coemploi offre aux salariés la possibilité de mettre en cause une entité distincte de leur employeur afin qu’elle supporte, conjointement ou non avec celui-ci, les conséquences indemnitaires de manquements de l’employeur, en particulier dans un contexte de licenciement économique. La définition du coemploi est donnée par la jurisprudence.

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Fait religieux : les situations de stigmatisation et de discrimination en hausse

Selon le baromètre de l’Institut Montaigne dévoilé, vendredi, le fait religieux se banalise en entreprise. 71,3 % des personnes interrogées repèrent des situations marquées par une croyance religieuse dans leur environnement de travail contre 66,7 % en 2022. Les grandes entreprises (500 salariés et plus) concentrent 65 % des cas. Les salariés de moins de 35 ans, particulièrement ceux âgés de 26 à 35 ans, sont davantage à l’origine de faits religieux au travail.

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Scrutin TPE : l'abstention sera-t-elle enrayée ?

Le scrutin dans les très petites entreprises, celles qui emploient moins de 11 salariés, se déroule cette semaine. Plus de 5,4 millions de salariés sont invités à voter pour l'une des 25 organisations syndicales candidates. Explications sur cette avant-dernière brique de mesure de l'audience des organisations syndicales.

Le cru 2024 démentira-t-il les précédents ? Le scrutin organisé dans les très petites entreprises (TPE) qui débute ce lundi 25 novembre (1) connaît généralement une très faible participation. En 2021, seuls 266 000 salariés, sur un corps électoral de 5 millions, avaient pris la peine de voter par correspondance ou par mode électronique.

La participation à cette élection particulière affiche une baisse continue depuis sa création :

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PLFSS pour 2025 : les sénateurs poursuivent l'examen du texte

Après avoir adopté l'article 6, les sénateurs ont poursuivi l'examen du texte jeudi et vendredi. Parmi les autres mesures adoptées qui intéressent les services RH : 

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"Ces trois accords sont de nature à faire bouger les lignes dans le domaine de l’emploi et du travail"

Bruno Le Normand, président de la Compagnie des DRH (1) et DRH de transition, revient sur la signature des trois accords nationaux interprofessionnels, finalisés le 14 novembre, concernant l’assurance chômage, l’emploi des seniors et les parcours syndicaux. Il en décrypte les impacts RH.

Globalement, quels sont pour vous les points marquants des trois accords nationaux interprofessionnels signés par une majorité d’organisations patronales et syndicales ?

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La CPME signe les accords seniors et chômage, mais pas celui sur le CSE

La CPME a annoncé vendredi 22 novembre sa décision de signer les deux projets d'accords nationaux interprofessionnels du 14 novembre 2024 sur les seniors et le chômage, mais pas celui sur le CSE qui vise la suppression de la limite de trois mandats successifs au comité social et économique.