Effet de mode ou tendance de fond ? 55 % des salariés identifient un changement dans le mode de management interne à leur entreprise, selon une enquête dévoilée par le Laboratoire d’innovation sociale et de la performance économique (Lispe) de l’IGS-RH Paris. Parmi les points positifs, ils observent l’émergence d’une nouvelle organisation du travail, d’un style d’animation d’équipe plus responsabilisant, l’ouverture à des points de vue différents ou encore le soutien aux collaborateurs. La déferlante digitale et l'intégration des Millenials sont passés par là.
Management
Définition de l'encadrement: les syndicats réclament la reprise "effective" de la négociation
Les syndicats CFE-CGC, CFDT, CGT, FO et CFTC ont appelé, hier, dans un communiqué commun, à une "reprise effective rapide de la négociation" sur la définition de l'encadrement, qui doit être bouclée avant la fin de l'année. Ces cinq organisations syndicales "exigent l'organisation rapide d'une réunion de négociation plénière et l'application fidèle et loyale de l'article 8" de l'accord national interprofessionnel (ANI) du 30 octobre 2015.
Des conseils d’administration plus jeunes, plus internationaux et plus diversifiés : tels sont les principaux enseignements du baromètre réalisé par l’Institut français des administrateurs (IFA) et l'observatoire sur la gouvernance Ethics & Boards, dévoilé hier, à l’occasion de sa journée 2018 des administrateurs.
Les candidatures sont ouvertes pour la troisième édition du Prix Entreprise & salariés aidants. Organisé par le cabinet Alteus conseil en partenariat avec le groupe de protection sociale Audiens, il récompensera les meilleurs dispositifs mis en place par les entreprises en faveur de leurs salariés qui aident quotidiennement un proche rendu dépendant par l’âge, la maladie ou le handicap. Cette année, trois prix seront remis. Aucune distinction ne sera opérée en fonction de la taille ou du statut de l’organisation candidate.
Dans votre essai (1), vous faites une critique sévère des pratiques de management actuelles. Comment en est-on arrivé là ?
La tendance n’est pas nouvelle mais elle se confirme : 66 % des salariés n’aspirent pas à devenir manager. C’est le diagnostic qu’a dévoilé, hier, le groupe Cegos, à travers le baromètre "Radioscopie des managers", réalisé auprès de 1603 personnes dont 578 cadres exerçant des responsabilités de management.
Un rapport publié mercredi sur le coworking et les tiers lieux souligne leur intérêt pour développer le télétravail. Les tiers lieux permettent aux salariés en télétravail de développer sa socialisation dans un lieu communautaire. Mais ils ne sont pas suffisamment connus des entreprises, constate le rapport. Il préconise de mettre sur pied des dispositifs de reconnaissance et de valorisation des tiers lieux pour rassurer les entreprises et lever une partie de ces freins.
Selon un sondage de Malakoff Médéric, dévoilé hier, 73 % des salariés se disent satisfaits de leur qualité de vie au travail. Ils mettent en avant un travail moins pénible, une confiance réaffirmée dans leur situation professionnelle et une santé mieux préservée. Des risques persistent toutefois : 35 % des sondés estiment que leur vie professionnelle et personnelle est fragilisée, 68 % indiquent que la pression psychologique ne faiblit pas et 40 % déplorent le manque de reconnaissance de la part de leur hiérarchie.
Selon une enquête d’ADP, un tiers des 2 000 salariés européens sondés (français, allemands, italiens, néerlandais et anglais) se déclare mécontent de la qualité du management en entreprise. En cause : le manque de valorisation de leur potentiel, l’absence de soutien de la part de leur N+1 ou de leur collègues, une pression importante ou encore l’insuffisance des mesures portant sur la santé et la sécurité au travail. Un tiers des salariés ne s'est pas senti en sécurité au travail au cours de l'année écoulée, notamment face à des clients agressifs.
Alors que les DRH tentent de concilier l’équilibre entre vie privée et vie professionnelle de leurs salariés, via des accords sur la qualité de vie au travail, quelles sont les attentes des hommes en termes de parentalité ? A quels stéréotypes sont-ils confrontés ? Sont-ils satisfaits des mesures mises en place ? Et surtout peuvent-ils en bénéficier au même titre que leurs collègues féminines ?