Enregistrement illicite de l'employeur par le salarié
Une « responsable transport » est licenciée pour faute grave. Pour contester son licenciement, elle fournit des enregistrements de conversations téléphoniques qu'elle a eues avec un représentant de l'entreprise ainsi que le procès-verbal de transcriptions par un huissier. Pour la Cour de cassation, « l'enregistrement téléphonique avait eu lieu à l'insu de son correspondant » ; cela rendait « le procédé déloyal et la preuve irrecevable en justice » décide-t-elle dans un arrêt du 29 janvier 2008.